Contré magnifique au goût de paradis,
Le silence est venu et t'a meurtrie.
Seul, je peux percevoir le son des flots
Provenant du court d'un petit ruisseau
Qui coule au fond de la vallée,
Déversant son liquide agité
Pour emplir le fleuve de son contenant,
Au rouge pourpre couleur du sang
Les voix de tes habitants au son lourd
Se sont éteintes en un dernier cri sourd.
Leurs gestes animés tel des pantins
Ont été cassés par d'autres mains.
Les corps gisent inertes et putrides
Sur ce lit éternelle d'herbes humides,
Recouverts d'une couverture de feuilles mortes,
Déposées par le vent et sa force.
La cohorte de violence n'a laissé au passage
Que les âmes violées de son carnage.
Survivants, le regard figé d'un vide glacial
Immobilisés à la vue de ce destin fatal,
Aux images abîmées de la terre promise,
Par l'homme et la terreur de son emprise .
Texte écris par Lidwine ROLLIER
Voici encore un texte sur les horreurs de la guerre et malheureusement je crois que c'est dans la nature de l'homme.